EVENEMENTS RECENTS
Samedi 20 juin 2020 : Mazal Tov à Joseph Lelouët qui a célébré sa Bar Mitsva ce Chabbat, Mazal Tov à ses parents, Julien et Ariane à ses frères et soeur Élie et Abigaelle, et à ses grands parents.Toute la communauté se réjouit. 
Dimanches 7 et 14 juin 2020:
Notre Talmud Torah en coopération avec celui du TT  de la synagogue Montévidéo, a élaboré un programme exceptionnel sur le thème  : "
Mémoire et Transmission". Le sujet proposé et qui s'est étendu sur deux séances, les 7 et 14 juin, est celui de la déportation des enfants juifs de France.

Ce projet articulé autour d'une enquête réalisée par
Alice Ekman qui, partie d'une photo de famille, a interrogé des témoins encore vivants de cette époque, son grand oncle et sa grande tante, sur la vie des enfants et des familles juives pendant la guerre. Et c'est ainsi qu'elle a découvert l'existence de deux petites cousines Mathilde et Rosette, arrêtées et déportées depuis Lens, dont même son père ignorait l'existence. Au cours de la première séance qui a eu lieu dimanche 7 juin.

Alice Ekman est venue expliquer aux enfants pourquoi elle a fait ce film. Elle a commenté son film et répondu aux questions des enfants dans la seconde séance du 14 juin au cours de laquelle son film a été projeté.
Lundi 25 mai 2020 à 16h a eu lieu une conférence via Zoom de Manitou sur le thème de Chavouot par Haïm ROTTENBERG et sous la médiation du journaliste Antoine MERCIER.

Hommage au Rabbin Shlomo Malka זצ״ל 

Il est très difficile pour moi, d’écrire sur le Rabbin Shlomo Malka, de mémoire bénie, car il m’est douloureux d’imaginer son absence. Le « Rabbin Salomon », c’est ainsi que les fidèles le nommaient, se rendait disponible en permanence pour sa communauté, comme un berger qui aime son troupeau et qui se dévoue pour lui. De même pour ses collègues Rabbins, il était toujours souriant, avec un regard généreux, profond et pétillant. Le Rabbin Malka a été présent dans nos activités communautaires depuis longtemps, comme nous témoigne le Grand Rabbin Gilles Bernheim : « Nous avons partagé nombre de moments de la vie de nos communautés. Je n'oublierai jamais les repas de Soukkot partagés avec nos familles dans la Soukka de la synagogue de la Victoire ». Le Rabbin Malka m’a reçu il y a 10 ans lorsque je suis arrivé à Paris, il m’a fait découvrir le quartier du 9ème, puis a partagé son expérience avec moi. Il m’a dispensé ses conseils avisés et prévoyants pour la direction de la communauté. Il a participé à nos Chabbatotes communautaires, à nos célébrations familiales (nominations, Bar ou Bat Mitsva, Brith-mila). Le Rabbin et son épouse nous ont donné un sentiment familial, chaleureux et attentionné.  Le Rabbin Malka  possédait une grande érudition Talmudique, Hala’hique et Midrachique. Il a été Dayan au Beth-Din de Paris, dans le service Guittin(divorces), qui ne demande pas seulement de l’érudition mais des qualités vertueuses et une sensibilité humaine exemplaires. Comme nous témoigne le Grand Rabbin de Paris, mon maître, le Rabbin Michel Guguenheim :« Il a donné toute la mesure de son dévouement et de ses compétences...Véritable cheville ouvrière de ce service durant tant d’années, ainsi qu’au sein du Rabbinat de Paris-Ile de France, sa disparition crée un gouffre véritablement béant ». Un fidèle de sa communauté a raconté :« A Chabbat lorsque je suis arrivé à la Synagogue, il descendait de sa place pour me saluer, grâce à son humilité, je me suis rapproché de la religion ». Ce qu’on apprend cette semaine dans le Pirké Avot, chapitre 4, michna 4 : « Rabbi Lévitas, homme de Yabné, enseigne : ‘’ Aie l’esprit extrêmement humble, car l’espérance de l’être humain ce sont…. les vers’’». L’homme vraiment modeste est conscient de sa valeur mais ne le montre pas, tandis que l’homme vraiment humble a le cœur brisé par la conscience de ses propres carences, même s’il est le seul à les connaître. Ainsi Moïse dans la Torah témoigne qu’il était ‘’ modeste plus que tout homme’’ car il ne pouvait pas ne pas être conscient de sa valeur et de ses privilèges.  « Car l’espérance de l’être humain ce sont… les vers » : La pensée que son avenir, c’est de devenir la proie des vers dans la tombe, doit servir à éloigner l’orgueil du cœur de l’homme et l’amener à cultiver l’extrême modestie.[1] L’humilité du Rabbin Shlomo Malka a été la pierre angulaire de ses qualités.  l restera gravé dans notre mémoire grâce à ses actions et ses enseignements.  Au nom de toute notre famille et de toute la communauté de la Victoire, nous adressons nos sincères condoléances, à son épouse Annette, à ses enfants et ses petits-enfants, ses frères et sœurs ainsi qu’à toute la communauté de la rue St Lazare. ״ בלע המוות לנצח ומחה ה׳ אלוקים דמעה מעל כל פנים ״  « À jamais Il anéantira la mort, et ainsi le D… éternel fera sécher les larmes sur tous les visages… »   (Isaïe 25, 8)                                                                  Rabbin Moshé Sebbag [1] Pirké Avot- Traduction et commentaire de Claude-Annie Guguenheim, P-120. 

Article paru dans le journal "Haaretz" à propos de la fermeture de notre Synagogue le 3 avril 2020. Interview de Jacques Canet et du Rabbin Moshé Sebbag :
Cliquez sur ce lien pour accédez à l'article en anglais
https://www.haaretz.com/world-news/europe/.premium-paris-grand-synagogue-closes-doors-for-first-time-as-coronavirus-spreads-1.8731640?=&ts=_1585820013818

Disparition de Samuel CYTERMANN  1919-2020

 Avant-hier matin, lundi 30 mars, nous avons appris avec une profonde tristesse la disparition de notre fidèle ami, Samuel Cytermann, à l’Institution nationale des Invalides où il avait été admis comme pensionnaire il y un peu plus de 18 mois. Nous avions compris, depuis environ trois semaines, qu’il y avait perdu tout courage et qu’il ne voulait plus s’alimenter. Pour notre communauté de la Victoire c’est une personnalité forte et un fidèle assidu qui nous quitte à l’approche de son cent-unième anniversaire.  Tous les chabbat jusqu’en 2018, il venait seul avec une énergie incroyable à la Victoire, où le rejoignait très fréquemment son fils Jean-Richard. A sa place, au premier rang, très attentif à l’office et aux discours, il avait toujours une parole agréable pour les uns et les autres, et avec beaucoup de modestie nous faisait partager ses conseils toujours pertinents et surtout sa grande culture. Dans notre mémoire communautaire son histoire se confond avec l’histoire de la Victoire des soixante dernières années, sa proximité avec Roger et surtout Andrée Berg, la présence également très attachante de son fils Alain, disparu prématurément il y a quelques années, les joies familiales qu’il nous a fait régulièrement partager avec son autre fils Jean-Richard et son épouse et avec ses petits-enfants. Il adorait la Victoire et nous le lui rendions bien, en particulier les rabbins Gilles Bernheim et Moshé Sebbag, et nous tous, ses amis de la communauté. C’est un membre de notre famille qui vient de nous quitter. Et pourtant Samuel Cytermann était un homme discret, tellement alerte, toujours présent aux cérémonies officielles malgré son âge, mais ne cherchant jamais à se mettre en avant. Tellement discret, que je ne peux oublier ce chabbat de novembre ou décembre 2016 où je lui expliquais notre souhait de restaurer le monument érigé sous le péristyle à la mémoire des déportés français disparus pendant la Shoah. Lui parlant du registre, le Memorbuch, qui se trouvait depuis 1949 dans l’urne de ce monument inauguré par le Président de la République Vincent Auriol, je lui faisais part de notre souhait d’y placer le Mémorial de la Déportation des juifs de France dans lequel Serge Klarsfeld avait répertorié la liste exhaustive des juifs déportés de France puis assassinés par les nazis. Et là, Samuel me raconta pour la première fois, son histoire personnelle, me disant que tous les ans il assistait à la cérémonie de lecture des noms des disparus des différents convois et que tous les ans, depuis des années, il entendait prononcer son nom avec les disparus du convoi 47. En maintes reprises il avait essayé de faire corriger cette anomalie car, à chaque lecture, il avait l’impression de ne plus faire partie des vivants. La réalité est qu’il s’était évadé de ce convoi avec deux amis, « accident » tellement rare dans les rouages de la machine allemande d’extermination, que les gradés du convoi n’avaient pas osé le déclarer à leurs supérieurs et avaient laissé les noms des évadés dans les listes des malheureuses victimes. A presque cent ans Samuel Cytermann m’expliquait, ainsi, qu’il n’existait pas. Alors nous avons décidé de lui rendre hommage, tout d’abord en lui faisant déposer officiellement avec le Grand Rabbin de France et Serge Klarsfeld le Mémorial de la Déportation dans l’urne restaurée au cours de la cérémonie télévisée du Souvenir du 17 septembre 2017. Et lors de la suivante cérémonie, le 2 septembre 2018, il a fait partie des témoins survivants qui, avec beaucoup d’émotion ont retracé leur parcours d’anciens déportés. Quelques semaines plus tard, nous lui avons fêté ses 100 ans à l’Institution nationale des Invalides, où il venait de se retirer, en présence des rabbins Gilles Bernheim et Moshé Sebbag, et ceci, à l’initiative de notre amie Jacqueline Nataf, Aumônier israélite des Armées en charge de cette maison. Puis quelques semaines plus tard il nous a rejoint à la Victoire pour célébrer cet anniversaire avec toute la communauté.  Nous adressons à son fils Jean-Richard, son épouse et ses enfants l’expression de la plus grande tristesse de notre synagogue de la Victoire ainsi que de la fierté d’avoir eu la chance de côtoyer et de célébrer ce grand personnage de notre communauté. Un hommage officiel lui sera rendu jeudi matin, 2 avril 2020, à l’Hôtel des Invalides, en présence du Général de Corps d’Armée Christophe de Saint-Chamas, Gouverneur des Invalides, et du Médecin Général Michel Guisset Directeur de l’Institution, suivi de l’inhumation dans le caveau de famille. Malheureusement la période de strict confinement sanitaire actuelle ne permettra qu’à la famille très proche et aux rabbins d’accompagner Samuel Cytermann à sa dernière demeure, ce qui nous afflige encore davantage.
Qu’il repose en paix.                                                Jacques Canet

Retour en photos sur la lecture de la Méguila à la Grande Synagogue de la Victoire le soir de Pourim ce lundi 2 mars 2020.
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Hommage à M. Jacques BRAVO. Ancien Maire du IXe arr. de Paris.
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Dimanche 22 décembre 2019:
Activité "Escape-game" pour les élèves du Talmud Torah de la Victoire, le matin et allumage de la première bougie de Hanouka avec le Rabbin Sebbag puis grande fête à partir de 17h30, distribution de beignets , chants et musique…
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Dimanche 15 décembre 2020:
Grande fête de Hanouka, organisée par les services éducatifs pour tous les Talmudeï Torah d'Ile-de-France.
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Dimanche 8 décembre
Les élèves du Talmud Torah de la Victoire ont confectionné avec l'équipe des enseignants des Hanoukiot qui seront proposées à la vente au profit de la campagne de la Tsédaka du FSJU.
10/11/19 :
Cérémonie de commémoration du 11 novembre avec les enfants du Talmud Torah de la Victoire, leur parents, l'équipe du Talmud Torah, les membres de la commission administrative, les représentants de la mairie de Paris ainsi que d'autres personnalités religieuses.
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10/11/19 :
Visite informelle du député israélien Yaïr Lapid, reçu par le Rabbin Moshé Sebbag pour une visite et découverte de la Grande Synagogue de Victoire.
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20/10/19 : Brunch et animations sous la Soucca en présence des enfants des deux Talmud Torah des Synagogues de la Victoire et Buffault et leurs parents avec la section locale des EEIF. Accompagnés des enseignants et Haya Prys, le Rabbin Moshé Sebbag et les membres de la commission administrative.

News archivées

11/11/18
Grande commémoration du Centenaire de l’Armistice 1918, à la Grande Synagogue de la Victoire, en présence de personnalités religieuses et politiques. Compte-rendu de Jacques Canet.
30/10/18
Le Rabbin Moshé Sebbag participe aux cérémonies de recueillement à Pittsburgh en mémoire des victimes de l’attentat. Il se tient à en particulier aux cotés de la famille Fienberg.
30/10/18
Cérémonie de recueillement à la Grande Synagogue de la Victoire pour les victimes de l’attentat de Pittsburg à la Synagogue « Ets Haim » - USA

victimes

Attentat à la Synagogue « Tree of life » de Pittsburgh (USA)
11 victimes auxquelles s'ajoutent 6 blessés
graves lors du massacre antisémite perpétré samedi dernier dans la synagogue Etz Haïm de Pittsburgh (U.S.A.) pendant l'office de Chabbat.
Nous sommes dévastés par la brutalité aveugle qui a touché une paisible synagogue américaine.
Pendant 12 heures, nous sommes restés dans l'attente de nouvelles plus précises sur l'identité des victimes; et hier après-midi, la terrible nouvelle est tombée :
la mère de notre cher ami Anthony FIENBERG (Joyce, 75 ans) figurait dans la liste des victimes.
Anthony FIENBERG est américain. Il vit en France depuis 1995. Il est marié depuis 2000 à notre amie Magali SERROR avec laquelle ils ont 5 enfants. Ils fréquentent très assidument notre synagogue de la Victoire depuis une dizaine d'années et leurs 5 enfants illuminent le Talmud Torah par leur intelligence et leur éducation.
Compte tenu de son implication, Anthony a accepté de faire partie du Conseil d'administration de la Victoire depuis le début de l'année 2018, y assurant la coordination du Comité des parents et des activités de jeunesse.
Sa maman Joyce est venue fin mai 2018 à Paris pour la Bat-Mitsva de sa petite-fille Victoria. En cette occasion joyeuse, nous avons eu le bonheur de faire plus ample connaissance avec  cette femme délicieuse, ainsi qu'avec toute la famille américaine d'Anthony.
Joyce FIENBERG avait eu la douleur de perdre son époux, Steven, en décembre 2016 et Anthony avait participé au minyan de la Victoire tous les jours pendant son année de deuil. Joyce, quant à elle, avait continué à fréquenter les offices de la synagogue de Pittsburgh chaque Chabbat jusqu'à ce jour funeste.
Notre communauté de la Victoire tient à  exprimer, à la fois sa colère devant la bêtise antisémite qui frappe ainsi aveuglément,mais elle exprime surtout sa douleur et sa compassion pour les familles de toutes les victimes dont nous  nous sentons si proches.
Le rabbin Moshé SEBBAG est parti accompagner Anthony et toute sa famille dans ces moments très éprouvants, au nom de la communauté de la Victoire, mais aussi au nom du Consistoire de Paris, de son Président, du Grand Rabbin de Paris et du Grand Rabbin de France.
Une cérémonie de recueillement a eu lieu le mardi 30 octobre à 19 heures à la synagogue de la Victoire
Jacques Canet - Président

Photos de l'allumage dans notre synagogue, le mardi 30 octobre, des 11 bougies à la mémoire des 11 victimes de l'horrible attentat antisémite à la synagogue Etz Haïm de Pittsburgh.
21/10/18
Cérémonie de remise des diplômes aux Bat et Bar Mitsva des Talmudeï-Torah, à la Synagogue Saint-Lazare en présence de Joël Mergui, président du Consistoire et du Grand Rabbin de Paris, Michel Guggenheim. Avec la participation des élèves du Talmud Torah de La Victoire, invités à entonner quelques chants sous la direction de Haya Prys etavec l’accompagnement de Pierre Benichou à la guitare.
30/09/18
Brunch sous la Soukka avec les parents et les enfants et l’équipe du Talmud Torah, avec la présence des EEIF, du président Jacques Canet et du Rabbin Sebbag.
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04/09/18
Cérémonie de voeux à la communauté pour la nouvelle année 5779, en présence du Président de la République M. Emmanuel MACRON.
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17/06/18
Grande Kermesse du Talmud Torah - Fête de fin d’année - Animations, jeux ludiques, stands et buffet !
Organisée et préparée par Mme Haya Prys, aidée par l’équipe enseignante et les parents des enfants du Talmud Torah.
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03/06/18
Les élèves post Bar et Bat Mitsva et la Kita Daleth du Talmud Torah ont fait le parcours du « Paris Juif d’autrefois », visite guidée et parcours organisé par la directrice Mme Haya Prys.
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16/05/18
Barbecue en l’honneur de Lag Baomer, avec la participation du Rabbin Sebbag et des fidèles de la Synagogue, des parents et des enfants du Talmud Torah ainsi que l’équipe enseignante.
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06/05/18
Conférence de Mme Evelyne Pérahia sur son livre « Paulette et J.P. Bader - Un couple engagé »
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29/04/18
Journée de la déportation - Cérémonie à la Mairie du 9ème arr. avec Delphine Burkli, Jacques Canet, Haya Prys, les enseignants et les élèves du Talmud Torah de La Victoire.
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08/04/18
Conférence au Mémorial de la Shoah sur le livre de la Grande Synagogue de la Victoire « 150 ans du judaïsme français »
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18/03/18
Atelier de travaux manuels sur Pessa’h par les élèves du GAN du Talmud Torah.
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04/03/18
Pourim 5778 au Talmud Torah de la victoire et au Temple Buffaut.
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12/02/18
Remise de la médaille « des Justes permis les nations » par Mme Delphine BÜRKLI, Maire du 19ème Arr. de Paris.
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Félix LOEB Président d’Honneur
Delphine BÜRKLI, Maire du 9ème arrondissement, a invité notre Communauté à assister à la cérémonie de remise de Médaille des Justes Parmi les Nations, à titre posthume, à deux couples. Cette cérémonie s’est déroulée à la Mairie du 9ème arrondissement, salle Rossini, le lundi 12 février à 15h30 Notre synagogue était représentée par Félix Loeb, Président d’Honneur.
Cérémonie très émouvante en présence des familles. -Discours de Madame la Maire, - Récit des sauvetages de   Rachel Rosenberg par les époux Gaillard   Annette et Gilbert Rajchert par les époux Charton. -Remise des médailles par M. Ido Bromberg, Directeur des Relations Publiques à l’Ambassade d’Israël. Madame la Maire nous a alors demandé de nous lever pour écouter successivement . Le Chant des Partisans . La Hatikvah . La Marseillaise. Le verre de l’amitié a clôturé cette cérémonie.
Paul-Olivier Seligman, fidèle de notre synagogue, était présent, ainsi que Sabi Soulam, Président de l’AMEJD du 9ème arrondissement (Association pour la Mémoire des Enfants Juifs Déportés) qui est à l’origine de la pose des plaques commémoratives des enfants Déportés devant les façades de tous les établissements scolaires (Ecoles élémentaires, collèges, lycées) de notre arrondissement.
    


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Sur cette photo,  l’on reconnaît :  de gauche à droite Madame la Maire Delphine Bürkli, la famille américaine d’Annette Rajchert (venue spécialement des Etats-Unis), Ido Bromberg de l’Ambassade d’Israël et Madame Nicole  Lemaitre qui raconte le sauvetage d’Annette et d’Albert Rajchert, et la représentante de Yad Vashem-France.
04/02/18
Fête de Tou Bichevat à la Synagogue Buffaut avec le Talmud Torah de La Victoire.
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05/02/18
Visite du Grand Rabbin de Tunisie à la Victoire.
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Le lundi 5 février 2018, nous avons eu le plaisir de recevoir à la Grande Synagogue de la Victoire le Grand Rabbin de Tunisie, Haïm Bittane, en présence du Grand Rabbin de Paris Michel Gugenheim, du Rabbin Moché Lewin, représentant le Grand Rabbin de France,  des présidents des Consistoires Joël Mergui, du Crif Francis Kalifa,  du Fsju Ariel Goldmann, du président de la communauté de Neuilly-sur-Seine, Philippe Besnainou et de son vice-président, Jean-Marcel Nataf, ainsi que des présidents des synagogues tunisiennes à Paris.
Au cours du déjeuner, le Grand Rabbin H. Bittane nous a présenté la communauté juive tunisienne avec ses défis et ses particularités.
Merci à Jean-Marcel Nataf qui a été à l’initiative de la venue du Grand Rabbin de Tunisie,  à l’occasion de la semaine tunisienne à Paris.


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21/01/18
Les élèves du Talmud Torah visitent le Musée d’Art et d’Histoire du Judaïsme - Compte rendu par Mme H. Prys
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Haya Prys Responsable pédagogique du Talmud Torah de la Victoire
Le but de cette sortie était de réaliser une enquête autour de l'exposition "Un héritage inespéré".
Il s'agissait de la découverte d'une "gueniza" mise à jour dans les combles de l'ancienne synagogue de Dambach, en Alsace.
Les objets découverts dataient, pour certains, du 15ème siècle, jusqu'au 20ème siècle. Ils racontent l'histoire du judaïsme ashkénaze : des rites, des coutumes, des langues parlées et surtout, de la valeur accordée à la transmission aux jeunes générations.
Nous sommes sortis à deux reprises : pour les Classes  Bar et Bat-Mitsva, Daleth et Guimel. Puis la semaine suivante, pour les kittot  Alef et Beth. Nous avons fait réaliser une enquête différente en fonction des niveaux de classes.
En alternance, nous avons fait peindre des verres de kiddoush  aux classes qui ne sortaient pas.
Ces verres seront vendus au profit du Comité des parents d'élèves du Talmud Torah Victoire.
Ces activités sont une réussite au plan pédagogique, car elles permettent aux  enfants de donner du sens à certaines pratiques du judaïsme, dans un esprit ludique et dans un cadre moins formel que celui de la classe .
         


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23/11/17
Soirée du B’nai Brith France à la grande Synagogue de la Victoire.
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17/09/17
Compte rendu Cérémonie du Souvenir du 17 septembre 2017
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Dimanche 17 septembre 2017, la cérémonie du Souvenir, retransmise comme tous les ans par France 2, a pu revêtir un caractère tout à fait exceptionnel.
Quelques mots préalables d’explication et d’histoire :
La tradition ashkénaze des Memorbuch.
Dans la tradition juive, une place importante est réservée au rappel du souvenir des morts. Aussi, à l’occasion des commémorations des 150 ans de la Victoire, il avait été décidé de renouer avec une très ancienne tradition ashkénaze, plus exactement alsacienne et rhénane, celle du Memorbuch, en yiddish Yzker-bicher, (livres du souvenir). Le Memorbuch est un ouvrage, conservé dans les communautés, qui permettait d’entretenir la mémoire des martyrs des différentes villes et régions du monde ashkénaze, en rappelant leurs noms. Cette tradition remonte aux massacres des juiveries de Rhénanie lors du passage des croisés et des bandes armées de la première croisade en 1096.
Le plus célèbre  est le « Memorbuch de Nuremberg », finalisé vers 1350 ; mais des  registres de même nature ont été élaborés à Metz, (1725), puis à Francfort de 1628 à 1907. En Alsace, il existe de nombreux Memorbücher de Ribeauvillé à Dornbach, etc..(Source Wikipédia).

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Le Monument du souvenir de la Victoire et son inauguration par Vincent Auriol.
En arrêtant le plan de l’ouvrage sur les 150 ans de la synagogue de la Victoire, le Comité éditorial du livre, Gilberte Behar, Claudine Pollin, Félix Loeb, Claude Nataf et moi-même, avait souhaité conclure le chapitre à la fois tragique et héroïque de la Victoire pendant la Seconde Guerre mondiale par la cérémonie d’inauguration de ce monument du Souvenir, le 27 Février 1949, par le Président de la République Vincent Auriol. C’est Claude Nataf, historien et vice-président de la Commission française des Etudes juives qui s’est chargé des recherches sur ce monument.
Dès 1945, le Consistoire central avait, en effet, invité les communautés à fixer dans les synagogues, sur des plaques de marbre, les noms de leurs fidèles morts pour la Patrie, renouant ainsi avec la tradition de la Première Guerre mondiale.
Cette invitation ne faisait pas la distinction entre les morts au champ d’honneur des morts en déportation. C’est le Grand rabbin de France Isaïe Schwartz, qui, à Drancy, une semaine après la première cérémonie du Souvenir à la Victoire du 22 septembre 1946, va rappeler l’importance du souvenir des morts en déportation.
A la suite de cette intervention, le Consistoire de Paris décida de reprendre la proposition du Consistoire central de 1945 et d’apposer une plaque de marbre dans la synagogue de la Victoire pour rappeler « la barbarie nazie et ses innombrables victimes ».
En octobre 1947, l’ambassadeur de France à Varsovie, Roger Garreau, transmettait au Quai d’Orsay, un coffret contenant des tubes remplis de cendres prélevées en sa présence à Auschwitz, coffret remis au Consistoire central.
Le Président de la Commission des tombes, Weill-Kinsbourg, proposa aux communautés qui souhaitaient ériger un monument à la mémoire de leurs disparus de retirer « des tubes en plomb contenant ces cendres provenant des fours crématoires ».
Vingt-neuf associations cultuelles de province reçurent, ainsi, des cendres et à partir de 1948 plusieurs monuments sont inaugurés en présence du Grand rabbin Isaïe Schwartz ou de son représentant le Grand rabbin Jacob Kaplan, Marseille, Epinal, Elbeuf, Nancy, Lunéville….
Le Président du Consistoire de Paris, Georges Wormser, est, alors, confronté au débat de distinguer, ou non, les morts pour la France au Champ d’Honneur, des morts pour le Judaïsme en déportation, quand il s’agit d’ériger un monument national à la Victoire : «  À la mémoire de nos frères, combattants de la Guerre et de la Résistance, morts dans les camps de déportation, fusillés, torturés, brûlés et des innombrables victimes de la barbarie allemande ».
Le rabbinat demandera de substituer « la barbarie nazie » à la « barbarie allemande », sans succès, par contre il s’opposa à ce que le monument contienne des cendres dans la mesure où il devait être édifié à l’intérieur de la synagogue, ce qui interdirait aux Cohanim, aux Cohen, l’accès à la synagogue.
Le Consistoire de Paris décida donc d’édifier le monument sous le péristyle et d’y inclure une urne de bronze destiné à recevoir un registre où seront inscrits les noms des disparus. C’est Germain Debré, architecte en chef des bâtiments nationaux et fils de l’ancien Grand Rabbin de Neuilly Simon Debré qui est chargé du projet de ce monument. Sa réalisation effective sera lente, en raison des difficultés financières liées à la souscription et Germain Debré décèdera un an avant son achèvement.
C’est finalement grâce la famille Rothschild, ainsi qu’aux familles Wormser et Baur que le monument pourra être terminé.
L’inauguration fut fixée au 27 février 1949, après que le Grand rabbin de Paris Julien Weil et Georges Wormser aient obtenu la promesse du Président de la République Vincent Auriol de présider personnellement l’inauguration.
C’est donc au cours de cette cérémonie, qui est décrite en détail dans le livre des 150 ans de la Victoire, et en présence, pour la seconde fois dans la synagogue d’un Président de la République, que le registre-mémorial des déportés et victimes français du nazisme, recensés à cette date par les familles, a été déposé dans l’urne au pied du monument.
La venue de Vincent Auriol se situe après le traumatisme causé par les lois raciales du régime de Vichy et après les attentats, arrestations, spoliations et les déportations commis par des français, complices des allemands. En 1949, le Judaïsme français encore meurtri, est en proie au doute et la visite du président Vincent Auriol, dans ce symbole qu’est la Grande synagogue de la  Victoire, peut être considérée comme le premier acte de ce qu’on appellera beaucoup plus tard un acte de repentance pour le rétablissement du franco-judaïsme.
La cérémonie du 29 mai 2017.
C’est ce premier registre, très incomplet et très abimé par le temps qui a été retiré de l’urne le 29 mai dernier par le Grand rabbin de Paris et le rabbin de la Victoire en présence de Serge Klarsfeld, d’anciens déportés, dont Milo Adoner et des dirigeants du Mémorial de la Shoah et de la Commission administrative de la Victoire. Le livre déposé en 1949, sera restauré, avec l’aide du Mémorial de la Shoah que nous tenons à remercier pour son soutien dans ce projet.
Cette très émouvante cérémonie filmée par France2 a servi d’introduction télévisée à la cérémonie du 17 septembre dernier.
La cérémonie du Souvenir du 17 septembre 2017.
La cérémonie de cette année s’est donc déroulée en deux temps : D’abord sous le péristyle,  le Grand rabbin de France et le Grand rabbin de Paris se sont fait remettre par Serge Klarsfeld et deux déportés survivants le registre établi par Serge Klarsfeld : « le Mémorial de la déportation des juifs de France »(2012), portant la liste complète des 76.000 juifs de France, hommes, femmes et enfants assassinés dans les camps de la mort, ou exécutés comme otages ou morts dans les camps d’internement sur le sol français. En présence du Président du Consistoire, Joël Mergui et des plus hautes autorités de l’Etat, ils ont déposé ce Memorbuch, enveloppé d’un talith dans l’urne, au pied du monument restauré par la Communauté de la Grande synagogue pour la circonstance.
Désormais,  ce monument pourra remplir son office et servir, comme cela a été voulu dès 1945, de monument du Souvenir pour tous nos frères assassinés, parce que juifs, pendant cette période terrible.
Le cortège des rabbins et des porte-drapeaux des associations de déportés et d’anciens combattants, s’est ensuite dirigé vers l’intérieur de la synagogue , pendant que très symboliquement le Ministre-officiant et le chœur entonnaient la prière pour les martyrs de la foi, Av HaRakhamim. Autour d’une assistance de plus de 600 personnes, cette année encore, c’est en présence des plus hautes autorités de l’Etat, en particulier des représentants du Premier ministre, et du Président de l’Assemblée nationale, mais aussi des ministre du Gouvernement, du Préfet de Police, du Préfet de la Région Ile de France et du Préfet délégué à la lutte contre le racisme et l’antisémitisme, du représentant de Madame Anne Hidalgo, Maire de Paris, du représentant de l’ambassadeur d’Israël Aliza Bin Noun. De très nombreux ambassadeurs et membres du Clergé étaient également présents à cette cérémonie, ainsi que des parlementaires et les maires d’arrondissements de Paris ou de la Région parisienne, ainsi que les dirigeants de grandes institutions juives, Fondation pour la Mémoire de la Shoah, Fils et Filles de déportés.
Rythmée par les émouvantes prises de paroles du Président des Consistoires Joël Mergui,  ainsi que du Grand rabbin de Paris, Michel Gugenheim, et du Grand rabbin de France Haïm Korsia, cette cérémonie a été conçue en hommage à la récente disparition de Simone Veil, qui a toujours eu à cœur d’y participer tant que sa santé le lui permettait. Mais le point d’orgue a été donné par le témoignage à la fois émouvant et vigoureux  de notre ami Milo Adoner qui a rappelé les circonstances de son arrestation avec toute sa famille, puis son transfert à Drancy pour Auschwitz et la disparition de toute sa famille.
La chorale du Talmud Torah de la Victoire, remarquable dans l’interprétation de « l’Auvergnat » de Georges Brassens, et les choeurs de la grande synagogue ont accompagné nos officiants, Aron Hayoun, Adolphe Attia et le rabbin Moshe Sebbag dans la conduite de la cérémonie.
Jacques Canet

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